L'ECREVISSE DES TORRENTS

Description :

Classification : Classe des Malacostracés – Ordre des Décapodes – Famille des Astacidés

Taille : courante 8 cm exceptionnelle 9 cm

Coloration générale : marbrée vert et gris

Coloration de la face intérieure des pinces : grise

Ponte : première quinzaine de novembre

Biotope : cours d’eau de montagne (eau 1/3 calcaire) profondeur de l’eau de 0,60m à 1 m, température de l’eau maximum + 15°, fond gravier, galets, rocs.

 État de conservation en France dans le domaine continental : Défavorable mauvais

En France, on dénombre seulement deux populations d’Écrevisse des torrents, l’une en Lorraine, plus particulièrement dans le département de la Moselle, la seconde en Alsace. En Lorraine, la tête de bassin abritant cette espèce est intégrée dans un site Natura 2000. Une étude réalisée en 2005 a montré que ces deux populations, les dernières pour l’ensemble du territoire métropolitain, étaient fragilisées par différentes perturbations et que le statut biologique de cette espèce en France devait être considéré comme critique. On peut affirmer que l’Écrevisse des torrents est au bord de l’extinction dans notre pays.

Répartition, état des populations

L’aire de répartition de l’Écrevisse des torrents se limite à l’Europe centrale. La limite occidentale de son aire de répartition passe dans l’est de la France et plus précisément en Lorraine dans le bassin de la Moselle.

. Une étude réalisée en 2005 a montré que ces deux populations, les dernières pour l’ensemble du territoire métropolitain, étaient fragilisées par différentes perturbations et que le statut biologique de cette espèce en France devait être considéré comme critique.

 On peut donc affirmer que l’Écrevisse des torrents est au bord de l’extinction dans notre pays.

Menaces et gestion

Les causes du déclin des écrevisses autochtones* et plus particulièrement de l’Écrevisse des torrents, sont multiples :

− L’apparition en Europe vers 1875 d’une pathologie, l’Aphanomycose ou peste des écrevisses, qui a décimé les populations à travers toute l’Europe,

− La dégradation des milieux naturels liée aux aménagements (travaux dans le lit mineur des rivières, aménagement des bassins versants, etc.,)

− L’altération de la qualité de l’eau par des pollutions diverses,

− L’introduction d’espèces exotiques envahissantes comme l’Écrevisse du Pacifique, l’Écrevisse rouge de Louisiane, etc.

Il apparaît donc très urgent de protéger voire de restaurer les biotopes* à écrevisses, principalement les berges naturelles, de favoriser le contrôle des populations invasives et d’améliorer les connaissances sur ces espèces.

Sources :

Tout ou partie des définitions proviennent du site de  l’ONEMA texte  

Photo

afblum.be

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