19 Novembre 2014
C'est le nom scientifique du cormoran. Il vient de la contraction du latin Corvus marinus, qui signifie « corbeau marin ». Appelé ainsi dans l'Antiquité en raison des cris rauques qu'il émet et de la couleur noire de son plumage, l'oiseau appartient à une famille primitive (phalacrocoracidés) de l'ordre des pélécaniformes.
Les ancêtres du cormoran, les Hesperornis, sont de grands oiseaux aquatiques et plongeurs du crétacé supérieur (fin de l'ère secondaire), dépourvus d'ailes et dotés de dents implantées dans les mandibules.
Le genre Phalacrocorax, auquel se rattachent toutes les espèces actuelles de cormorans, remonte au début de l'oligocène, il y a quelque 40 millions d'années. Depuis, le genre n'a pratiquement plus évolué ; on connaît plus de 75 espèces, dont une trentaine environ a disparu. Trois des 40 espèces de cormorans actuels se rencontrent en Europe.
Le cormoran est migrateur. Jusqu’au début des années 80 il était rare de le trouver à l’intérieur des terres. Mais suite à la marée noire, causé par le naufrage en 1978 du pétrolier Amoco Cadiz, il bénéficia d’une protection totale jusqu’en 1995. Et depuis, sa population séjournant en France durant l’hiver s’élèverait à environ 160 000 individus.
Il consomme en moyenne 300 à 500 grammes de poissons par jour. Sa prédation n’épargne aucune espèce de poisson
Phase de migration : Aller : septembre octobre. Présence hivernale sur le plan d’eau.
Migration retour : février mars.
Depuis quelques années, tout en conservant leur statut protégé, certaines autorisations de chasse avec quotas ont été instaurées. Ainsi, en France, un peu plus de 32 000 «têtes» sont autorisées à être tirées chaque année. Dans le département de l'Ain par exemple, le quota de la chasse au cormoran est fixé à 4 100 volatiles pendant, grosso modo, la période d'ouverture de la chasse au gibier d'eau. Mais les chasseurs ne sont, d'une part, pas intéressés par ce gibier qui ne se cuisine pas, et d'autre part trouveraient presque leurs adversaires un peu trop malins. De la même façon, les mesures d'«effarouchement» (comme les pétards) ne sont que partiellement efficaces et sont vite «comprises» par ces pas si bêtes «corbeaux de mer».
Donc la régulation des effectifs est très contrôlée. Elle ne peut se faire qu’avec l’autorisation de la préfecture. Celle ci a été accordée pour 3 ans renouvelable à la Truite Pélussinoise.
Il est bon de rappeler que la chasse sur le plan d’eau est interdite.
Source
http://www.larousse.fr/encyclopedie/vie-sauvage/grand_cormoran/
http://www.lefigaro.fr/sciences
Tout ou partie des définitions proviennent des sites précités. Elles sont reprises à but informatif. Vous pouvez retrouver ces éléments, et plus, en allant naviguer sur ces précieux informateurs.
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